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Comment bien s'habiller pour faire du ski ?

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Comment bien s'habiller pour faire du ski
©Millet

La neige est enfin tombée, les stations réouvrent les unes après les autres et vous n’attendez qu’une chose : aller vous amuser dans les pentes enneigées ! Cela tombe bien, nous vous avons concocté un petit article bien complet pour vous aider à bien vous équiper pour les sports d’hiver. Ski alpin, ski de randonnée, ski nordique, raquettes, on a tous connu le moment où on empile les couches les unes sur les autres pour avoir, au final, encore plus froid qu’avant, ou au contraire crever de chaud. Le ski ébullition, pas trop pour nous, alors on se doute que pour vous non plus ! Comment bien s’habiller pour faire du ski ? C’est par ici ?

Bien s’habiller pour faire du ski : le système des trois couches

Comment s'habiller pour faire du ski
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Couche de base, couche intermédiaire, couche extérieure, vous en avez déjà sûrement entendu parler mais ce concept reste encore flou pour vous ? Que vous pratiquiez le ski alpin, le ski de randonnée, le ski nordique ou encore la course à pied (bref, vous l’aurez compris, n’importe quel sport qui requiert une activité physique), c’est plutôt magique, ce système de trois couches fonctionne à merveille et il va révolutionner votre équipement ! 

Une première couche technique et respirante pour évacuer l’humidité

Quel que soit le type de ski que vous pratiquez en montagne, on ne va pas se mentir, on a tous connu ce moment, où après avoir pas mal transpiré sur une descente effrénée avec vos amis ou une longue montée bien raide, vous sentez la sueur coller à votre dos et d’un seul coup le froid s’installe et vous glace. À défaut de vous transformer en véritable glaçon, c’est là qu’une première couche technique et respirante intervient. Directement au contact de votre peau, cette première couche de base doit vous tenir chaud tout en évacuant rapidement la transpiration par un séchage rapide. Ainsi, la matière utilisée dans cette première couche est primordiale et en fait toute sa technicité. Alors, oubliez vite vos t-shirts à manches longues en coton, qui absorbent bien toute votre transpiration mais sans sécher. Coup de froid garanti !

Parmi vos critères de sélection, on retrouve les grands classiques d’un textile technique. Tout d’abord, comme nous venons de le dire, le choix de la matière est primordial. Vous trouverez sur le marché des sous-vêtements techniques conçus avec des matières synthétiques, certains seront entièrement en laine mérinos, tandis que d’autres bénéficieront d’une construction hybride avec un mélange des deux matières. La laine mérinos a le mérite d’avoir des propriétés tout bonnement incroyables et imbattables ! Elle est douce, thermorégulatrice, anti-bactérienne. Elle sèche également rapidement et surtout elle est anti-odeur, une aubaine lorsque les activités sont intenses, et ce après plusieurs utilisations sans lavage. Croyez-nous, nous avons enchaîné les sorties (running puis ski nordique, raquettes et enfin ski de randonnée), sans lavage, on a l’impression que son sous-vêtement vient de sortir de la machine (et pourtant qu’est-ce qu’on a transpiré) ! Néanmoins, cette laine est plus onéreuse que les autres matières du marché. Les constructions en matières synthétiques sont les plus abordables et sèchent très rapidement.

Le choix de la matière est important tout comme le grammage du vêtement. Si vous vous penchez sur les étiquettes du produit, vous verrez certains produits dont le grammage est compris entre 100 et 300 g/m2. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela vous donne une indication de la chaleur de votre vêtement. Un sous-vêtement dont le grammage est de 300 g/m2 sera beaucoup plus chaud qu’un sous-vêtement dont le grammage est de 100 g/m2. Votre choix dépendra donc de l’intensité de votre activité physique.

Par exemple, si vous pratiquez régulièrement le ski de randonnée, nul doute qu’il vous faut une première couche technique chaude mais pas trop, sous peine de suer à grosses gouttes lors de vos longues montées. Et Dieu sait que même par -7°C, on a vite bien chaud ! Un sous-vêtement thermique de 150 g/m2 sera donc amplement suffisant.

A l’inverse, si vous êtes plutôt un adepte du ski alpin, une première couche proche de 300 g/m2 sera idéale. En effet, on connaît tous, ces longues minutes passées sur le télésiège, immobile, dans une tempête de neige, à se demander si on sera transformé en bloc de glace vivant à l’arrivée.

Enfin, pour bien terminer le choix de votre première couche technique, pensez bien à regarder la coupe de votre sous-vêtement thermique et les éventuels empiècements pour une meilleure évacuation de l’humidité sur les zones sensibles (sous les aisselles, dos…). Un seul mot d’ordre, vous devez vous sentir bien avec votre première couche !

Bien choisir sa deuxième couche technique

Deuxième étape de votre sélection, le choix de votre deuxième couche technique. Si nous ne vous avons pas perdu sur la première couche de base (qui doit sécher rapidement), votre deuxième couche doit, quant à elle, vous tenir chaud (mais sans faire l’effet cocotte-minute non plus !). Deux options s’offrent à vous !

Première option, à choisir si vous avez une pratique du ski plutôt intensive (ski freeride, ski de randonnée), la polaire ! Au contraire, si vous pratiquez le ski alpin classique et que votre moment favori de la journée est la petite bière ou le chocolat chaud en terrasse, optez plutôt pour la seconde option, à savoir la micro-doudoune. En effet, inutile de vous équiper d’une véritable doudoune, sous peine d’avoir vraiment trop chaud et de voir sa mobilité réduite.

La première option est la plus commune en station. Pour vous aider dans votre choix, sachez qu’il existe trois types de polaires différentes et que nous en avons même fait tout un article dédié dans notre magazine.

Vous trouverez ainsi, sur le marché, des polaires fines (100g/m²), des polaires intermédiaires (200g/m²) et des polaires épaisses (> 300g/m²). Forcément plus ce chiffre est haut plus la polaire sera chaude mais lourde. Pour une utilisation en ski de randonnée ou en ski freeride, les polaires fines suffisent pour la plupart du temps, tandis qu’en ski alpin, les polaires intermédiaires seront plus adaptées.

Si vous optez pour des micro-doudounes, sachez qu’il existe deux types d’isolation. Le sujet étant quand même assez complexe, de même que pour la polaire, nous en avons dédié un article complet !

Pour vous présenter rapidement le sujet, vous aurez le choix entre deux types d’isolation : le duvet naturel ou l’isolation synthétique. Le duvet naturel (oie ou canard) est plus chaud et plus compressible mais craint aussi plus l’humidité. L’isolation synthétique offre, quant à elle, une chaleur certaine, mais elle est surtout moins onéreuse et plus facile à entretenir. Dans tous les cas, vous devrez opter pour ce qu’on appelle des micro-doudounes, c’est-à-dire des doudounes assez fines, aux caissons plus étroits. Elles offrent une bonne liberté dans vos mouvements, sans que vous vous sentiez engoncé dans le vêtement.

Une troisième couche technique respirante et protectrice

Maintenant que vous êtes équipé(e) pour faire face au froid, passons maintenant à la couche extérieure, notre fameuse troisième couche, qui servira de bouclier contre les éléments extérieurs. Neige, brouillard voire même pluie, la montagne réserve son lot de surprises en hiver avec une météo extrêmement changeante. Votre troisième couche, communément appelée veste imperméable ou veste hardshell, est une veste fine, dotée d’une membrane et respirante. La membrane est un tissu plaqué entre une ou plusieurs couches de tissus, dont les pores sont suffisamment fins pour empêcher l’eau de s’infiltrer dans le vêtement, mais suffisamment larges pour laisser s’échapper votre sueur.

La plus connue d’entre toutes (et vous remportez le fameux camembert au Trivial Poursuite - si la question existait ? ), c’est la membrane Gore-Tex®. Elle a équipé pendant de très nombreuses années toutes les vestes imperméables de nos différentes marques partenaires, comme Millet. Depuis quelques années, cependant, le marché a vu fleurir bon nombre de membranes, souvent développées par les marques elles-mêmes. Millet, par exemple, a développé sa propre membrane imperméable Dryedege qui équipe de nombreuses vestes de sa collection.

Ainsi, plusieurs critères sont à prendre en compte lorsque vous choisissez votre veste imperméable. Tout d’abord, on vous parlera sûrement de construction du vêtement, qui vous donne déjà une indication sur la robustesse et la performance de votre vêtement. 2 couches, 2.5 couches, 3 couches, vous n’y êtes pas ? Sachez qu’une veste imperméable 3 couches, par exemple, signifie que la membrane est laminé entre deux couches de tissus, ce qui donne un aspect plus rigide au vêtement, mais il sera également plus performant et donc plus onéreux. Une veste à la construction 2 couches verra sa membrane plaquée à la couche supérieure du tissu.

Autre critère de sélection de votre veste hardshell, le niveau Schmerber, variant de 5 000 mm à 28 000 mm.  Une veste imperméable efficace présentera un niveau Schmerber de 20 000 mm à 28 000 mm et sera donc très efficace si vous devez affronter la neige ou la pluie de nombreuses heures. Elle sera également plus onéreuse. Elle est particulièrement conseillée si vous avez une pratique régulière du ski alpin ou du ski de randonnée. En revanche, si votre séjour au ski se résume à une semaine par an, inutile de casser votre tirelire (sauf si vous avez un coup de foudre !), une veste de 10 000 mm, d’entrée / moyenne gamme, fera amplement l’affaire.

Second aspect important : le niveau de respirabilité (RET). Ce dernier se mesure en gr /m2 / 24 h, comme pour le niveau Schmerber, plus la valeur est haute plus votre membrane est respirante. Les valeurs seront très souvent identiques pour les 2 niveaux.

Pour toutes vos sorties en ski de randonnée, la respirabilité est un point crucial, nous pouvons donc que vous conseiller de faire l’acquisition d’une troisième couche avec un niveau RET minimum de 20 000 gr /m2 / 24 h voire plus. Cette veste sera ainsi très respirante à la montée tout en vous apportant un maximum de protection à la descente. 

La veste de ski alpin, un condensé de la deuxième et troisième couche

Le système des trois couches est le système idéal pour optimiser le ratio chaleur / confort / évacuation de la transpiration. Bien sûr, nous n’ignorons pas que pour une pratique du ski alpin notamment, sans que vous le sachiez parfaitement, les vestes de ski traditionnelles sont équipées à la fois d’une deuxième et d’une troisième couche. Vous trouverez ainsi très souvent des doublures en Primaloft® ou Polartec® et l’inscription Gore-Tex® sur la manche pour la membrane. Pour une utilisation traditionnelle du ski alpin, nous ne pouvons que vous conseiller d’opter pour ces vestes ayant déjà les deux dernières couches. En effet, la plupart du temps (sauf grand soleil printanier), vous aurez rarement besoin de séparer votre couche d’isolation de votre couche extérieure. Le principe reste le même qu’un système de 3 couches distinctes, pensez donc bien à regarder quel type d’isolation garnit votre vêtement et le niveau Schmerber / RET de ce dernier. 

Bien choisir son pantalon de ski

Élément à ne surtout pas sous-estimer, le pantalon de ski doit être choisi avec le plus grand soin. Imperméabilité, respirabilité, jupe pare-neige, renforts…, de nombreux éléments sont à prendre en compte pour trouver le pantalon de ski parfait. Premier élément à regarder : l’imperméabilité et la respirabilité. Comme pour la troisième couche, ces deux éléments se mesure et peuvent donc être comparés.

Pour une pratique occasionnelle du ski de piste un pantalon 5 000 / 5 000 suffira. Pour une pratique plus fréquente, il est généralement recommandé d’opter pour un pantalon de ski 10 000 / 10 000. Si vous décidez de vous lancer dans le ski freeride ou si vous voulez changer votre pantalon de ski de randonnée, il faudra faire l’acquisition d’un pantalon performant (minimum 20 000 / 20 000).

Si votre pratique du ski est plus classique, votre bas du corps doit lui aussi être isolé, pas besoin ici de deuxième couche car ce dernier intègre tout seul une isolation. Cette isolation thermique sera là pour maintenir la chaleur de votre corps, pour vous apporter du confort lors des froides journées. La plupart des pantalons seront équipés d’une isolation synthétique, par exemple avec du Primaloft, Polartec ou Thinsulate. La plus connue étant la technologie Primaloft, véritable référence en isolation. La technologie Thinsulate®, quant à elle, est également couramment utilisée en doublure sur les pantalons de ski. Cette dernière offre une isolation exceptionnelle en raison de l’utilisation de fibres synthétiques plus denses que les fibres polyester classiques. Les pantalons de ski dotés du Thinsulate® sont donc généralement plus chauds, mais offrent, néanmoins, un niveau de respirabilité plus faible.

En revanche, en ski de randonnée, il est plutôt conseillé de partir avec un pantalon softshell, qui aura des propriétés coupe-vent, déperlantes et beaucoup moins chaudes qu’un pantalon de ski classique.

Dans les autres critères, pensez également à vous assurer que votre pantalon de ski est doté de renforts en bas des jambes pour vous protéger des carres. Certains pantalons sont également équipés de bretelles amovibles pour une meilleure tenue à la taille. 

Bien s’habiller pour le ski : les extrémités, ne pas oublier !

Comment bien s'habiller pour faire du ski
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Trop souvent négligées, mais pourtant essentielles, les extrémités doivent faire l’objet d’une attention toute particulière lorsque l’on s’habille pour le ski. En effet, qui n’a jamais connu cette sensation désagréable de mains engourdies par le froid ou d’orteils qui se transforment en véritables glaçons ?  Ce phénomène s’expliquant par le fait que lorsque nous avons froid, notre flux sanguin est redirigé vers les organes vitaux et, par conséquent, certaines parties du corps, comme les extrémités, sont donc délaissées.

La tenue de ski parfaite comportera donc quelques essentiels pour les extrémités afin de déjouer les froids les plus polaires. Laissez-nous vous dévoiler les accessoires qui pourraient bien changer vos prochaines sorties à ski.

L’importance d’un casque de ski

Première barrière contre le froid : le casque. Chaud et isolant, il doit être confortable mais surtout remplir sa mission première, vous offrir une protection contre les éventuelles chutes. Bien qu’il ne soit pas obligatoire, nous ne pouvons que fortement vous conseiller d’en porter un ! Une variété de modèles existent aujourd’hui, dotés de nombreuses caractéristiques, afin de satisfaire le plus grand nombre : avec ou sans visière, aérations plus ou moins nombreuses, doublure en polaire… À vous de choisir lequel fera votre bonheur !

La chaleur des gants ou moufles de ski

Autre partie du corps particulièrement exposée lorsqu’il fait froid, les mains. Dans tous les cas, inutile de vous préciser que skier sans gants de ski, même si les températures sont très douces, n’est absolument pas conseillé. Pourquoi ? Sans rentrer dans une description macabre, imaginez-vous les doigts à l’air et vous faites une chute inopinée sur la piste. Si quelqu’un passe sur vos mains avec ses carres de ski tranchantes, on vous laisse imaginer la suite pas très plaisante. Là encore, le choix des gants de ski sera guidé par votre ressenti personnel et vos besoins. Des gants fins vous apporteront une isolation moindre contre le froid mais vous procureront une meilleure préhension de vos bâtons. À l’inverse, des gants plus épais seront de véritables barrières thermiques mais pourraient se montrer peu pratiques à l’usage. Pour les plus frileux, ou pour les températures les plus glaciales, il est possible de combiner vos gants de ski avec des sous-gants. De nombreuses caractéristiques vous permettront de choisir les gants ou moufles idéales à votre pratique du ski : isolation, paume en cuir, dragonne… Retenez simplement, que pour une pratique du ski alpin, nous vous recommandons d’opter pour des gants de ski ou des moufles de ski chaudes, dotées d’une excellente isolation thermique. Au contraire, si vous pratiquez le ski de randonnée, des gants plus fins, plus respirant et permettant une meilleure préhension des bâtons seront plus adaptées. 

Des orteils au chaud et au sec grâce aux chaussettes de ski

Particulièrement sensibles au froid du fait de leur immobilisme durant vos sorties à ski, les pieds doivent être particulièrement bien protégés. Comme pour les gants, une chaussette fine vous offrira une sensation plus proche de la chaussure mais une moindre isolation thermique et vice versa. Dans tous les cas, on a tous connu ce moment un peu gênant des chaussures de ski plutôt odorantes en fin de journée. Pour contrer cette situation, et si vous avez une pratique intensive du ski, nous vous conseillons d’opter pour des chaussettes en laine mérinos, qui, tout comme les sous-vêtements thermiques, permettront de vous garder au chaud tout en séchant rapidement et de ne pas être odorantes. Pour le confort de vos petits petons, rien ne sera de trop !

La douceur d’un tour de cou

Pour conclure, souvent délaissé, mais pas moins essentiel, le tour de cou est l’accessoire qui pourrait bien vous sauver de conditions météorologiques capricieuses. Multi-usages, il peut aussi bien servir à vous isoler du froid que protéger votre visage du vent ou encore s’utiliser comme bandeau pour vos oreilles. Bref, vous lui trouverez toujours une utilité !

Tous ces éléments passés en revue, il est légitime qu’une question vous taraude : à quoi peut bien ressembler la tenue de ski parfaite ? Ski de randonnée ou ski all mountain, selon votre pratique, notre partenaire Millet dispose des meilleurs équipements pour vous protéger de la tête aux pieds. Laissez-nous vous montrer !

La panoplie Millet pour toutes vos aventures en ski

Comment s'habiller pour faire du ski
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La tenue Millet idéale pour faire du ski de randonnée

Pour la pratique du ski de randonnée, comme nous l’avons déjà dit précédemment, une tenue chaude mais extrêmement respirante est de mise pour profiter pleinement de sa session de ski. Un peu paradoxal, mais le choix d’une tenue performante et robuste est de mise. 

La tenue Millet idéale pour faire du ski alpin

À l’inverse du ski de randonnée, la respirabilité n’est pas votre principale préoccupation. Pour le ski alpin, les maîtres mots sont isolation et protection. Nous vous avons donc sélectionné les produits Millet remplissant parfaitement ces prérequis. Une protection totale contre les intempéries pour ne pas avoir à se soucier de la météo et une protection thermique maximale pour ne jamais manquer de chaleur, même à pleine vitesse !

Les accessoires Millet indispensables pour une bonne sortie

Enfin, pour compléter votre tenue Millet pour le ski, ces quelques accessoires se montreront utiles. 

Bien entretenir ses vêtements de ski : nettoyage & stockage

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En fin de période, trop pressé(e) de changer de saison et de troquer sa tenue de ski pour son maillot de bain, on oublie souvent qu’un bon nettoyage et un bon stockage de ses vêtements et de son matériel sont un gage de durabilité ! Et surtout, cela vous évitera d’avoir de très mauvaises surprises en début de saison prochaine, lorsque vous sortirez tout votre attirail et que vous vous rendrez compte qu’il a moisi ou qu’il sent une odeur… à faire rougir votre machine à laver !

Afin de voir leur durée de vie prolongée et leurs performances conservées, les vêtements de ski requièrent un entretien spécifique. En effet, si vous souhaitez conserver votre tenue de ski favorite de nombreux hivers, il est important de suivre ces quelques recommandations.

En premier lieu, le lavage. Nous vous conseillons de ne jamais dépasser une température de 40°, sous peine d'abîmer les tissus. Favorisez de la lessive liquide et oubliez l’adoucissant, qui risque d’attaquer la membrane de vos vêtements. Privilégiez ensuite un essorage à vitesse réduite et un séchage naturel, loin des sources de chaleur comme le radiateur (qui risque aussi d’altérer la qualité de vos vêtements). Enfin, n’hésitez pas à appliquer un traitement déperlant avant de les ranger, afin de raviver l’imperméabilité des tissus.

Certaines matières plus fragiles, comme la laine mérinos, nécessitent un entretien d’autant plus spécifique. Un lavage en machine, sur programme délicat est à privilégier ou un lavage à la main. Pensez à retourner vos vêtements en laine mérinos et à ne surtout pas utiliser d'adoucissant. En cas de doute, l’étiquette de votre produit fera foi.

Enfin, il est indispensable de stocker correctement vos vêtements de ski. Il est important de les conserver dans un endroit sec, à l’abri de l’humidité et de sources de chaleur trop importantes. Quand vous les rangez, pensez à vérifier qu’ils soient totalement secs (si vous les avez lavés auparavant) sinon, ils risqueraient de moisir !

Si vous appliquez ces quelques recommandations, vos vêtements seront prêts à repartir dans la poudreuse lorsque la saison hivernale redémarrera.
 

Vêtements, équipement, matériel de sécurité avalanche…, n’hésitez pas à contacter notre équipe via notre Centre d'aide. Nous nous ferons une joie de vous aider à construire la tenue de ski idéale !

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